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Le Sûtra du Coeur; initiation à l'espace non égotique

Il y a déjà des années que je vous parle de l'égo, mais rarement de l'espace non égotique. Si je devais pointer l'élément le plus important de ce blogue, j'indiquerais celui-ci. La méditation sert à reprendre le fil du présent, consciemment. Notre esprit nous sépare du réel. Pour sortir de la tête, il faut d'abord plonger en soi. Un soi beaucoup plus vaste que l'égo nous laisse croire. Nous sommes infinis et loin d'être séparés des uns et des autres. L'espace non égotique incarne toute vie. C'est le créateur.  L'auteur de ce que nous sommes. Le non-égo représente notre coexistence ; l'articulation des éléments qui nous composent : nos cellules animales, végétales et minérales. Sans cette alliance, il nous est impossible de nous incarner. Dans chacune de nos cellules se trouve l'entièreté des éléments du cosmos qui s'activent dépendamment. Pour qu'il y ait de la vie, cela prend une communication : une interaction entre toutes les

Les mémoires d’une métisse

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  En 1992, j’ai commencé à faire une série de rêves parfois éveillée. J'observais des   vies antérieures et des évènements oubliés ou cachés. Une de ces incarnations était des Premières Nations. Cela se passait en Pennsylvanie il y a plus de 200 ans. Périodiquement, elle venait dans mes transes me donner quelques informations supplémentaires. Au début, je croyais qu’il s’agissait de mon imagination, mais peu à peu, je trouvais des indications qu’elle avait bel et bien existée. La première fois qu’elle s’est présentée, j’étais dans un rêve lucide, au beau milieu d’une émeute dans un boisé. La scène se passait en été ou au début de l’automne. J’observais sans pouvoir intervenir. Elle dansait pour des colons qui avaient collé sur son corps des morceaux de papier. Une fois séchés, les hommes les arrachaient en enlevant des bouts de peau qui étaient toujours collés aux billets. Les tyrans la faisaient virevolter pour la violer, la torturer davantage et l’assassiner. Cette prêtresse

Liberté

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  Pendant très longtemps, j’ai cru que je pouvais être sauvée. J’étais persuadée que les guides avaient ce que je n’avais pas : la liberté. Il en faut du courage pour être en paix avec sa souffrance. Qu’importe la source de la misère. Le malaise nous amène souvent à croire que nous sommes une idée, une sensation et/ou une émotion. Et pourtant ! C’est souvent le mal être qui nous amène à la méditation. Vous ne serez pas surpris d’apprendre que la plupart des pratiquants   -guru inclus- ont ressenti une soif de guérison. Les temples attirent l’espoir. Que vous souffriez d’une maladie, d’un deuil, d’un déséquilibre, d’une blessure émotionnelle et simplement d’un besoin de rapatriement, les centres de méditation se composent de gens comme vous et moi.   Vous n’êtes pas seuls. Vous avez cette connexion, cette part qui vous branche sur votre bien-être et le monde. Je sais. Il est plus aisé de le dire que de le mettre en pratique. Mais personne ne le fera à votre place.   C’est à vous

Ma méditation

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Ce "podcast", je l'ai conçu pour vous. Il s'agit d'une combinaison de pratiques bouddhiques amalgamées à la Méthode Sédona. Vous n'avez qu'à cliquer sur le lien ci-dessous. Ma méditation Michèle Rhéaume Depuis 20 ans, je médite quotidiennement. J'ai testé différentes façons de faire et constate que la méditation est une pratique très personnelle. Il y a les méditations assises classiques et celles qui se font couchées, en marchant et même en parlant. Toutes les activités qui impliquent une attention peuvent nous aider. Chacun a sa façon de gérer son énergie. Le sport est aussi efficace qu'une séance assise. Selon moi, c'est l'expérience qui nous montre ce qu'il y a de mieux pour nous. Cette méditation pourrait vous convenir et peut-être pas ! C'est à  vous de vérifier.  Personnellement, j'apprends en observant. Je médite généralement sur le défilement des énergies qui se déplacent dans mon corps et aussi autour de

L'auteure de ce blogue

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Chers internautes,  Vous trouverez dans ce blogue mon histoire, ma perception de la méditation et des outils qui pourraient vous aider à poursuivre votre chemin. Qui suis-je ? Je suis une méditante plutôt heureuse. J'ai trouvé mon équilibre. Toutefois,  je me bats régulièrement avec mon égo.  Ce blogue, je l'ai conçu pour vous. Pendant plusieurs années, j'ai connu trop de solitude et peu de partages. Ce blogue représente ce que j'aurais voulu : un espace où je peux relativiser. Prendre du recul sur ce qui se passe. J'aimerais également vous lire. Vous avez sûrement des trucs à partager vous aussi ! J'ai été préparée à la vie moniale, mais ma petite voix refusait cette voie. Aujourd'hui, je sais que ce choix était le bon. Cela m'a permis de développer une perspective plus ouverte de la méditation. Ils existent encore trop de croyances et des idées ésotériques qui n'ont pas lieu d'être.  Personne ne nous sauvra ! Nous sommes

Quand le corps ne veut plus travailler

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Ce qui m'a amenée à la méditation c'est la maladie. Il y a plus de vingt ans, j'étais en burnout,  l'équivalent d'une dépression .   Ma petite voix intérieure le savait, mais mon égo menait le bal. Je le ressentais comme une honte. Au lieu de demander de l'aide aux bonnes ressources : à mon médecin, à un groupe d'entraide, au responsable des ressources humaines et bien sûr à mes proches, je me suis épuisée à vouloir cacher ma faiblesse, au point de ne plus pouvoir travailler. Mon corps n'avait plus d'énergie. Seulement quelques heures debout, je devais en dormir autant. Psychiquement, je vivais des projections qui me minaient le moral et je n'arrivais plus à recevoir les gens. Le contact me brûlait. J'étais incapable de tenir une conversation et je n'arrivais plus à mentir. Je fuyais. Le travail me semblait une montagne quand je devais répondre aux questions. J'avais trois emplois et tous exigeaient un service à la clientèle. U

Le refuge

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Notre quotidien se compose d'idées et de pulsions inspirées par des scénarios catastrophiques. Nous lever avec une belle vision de la journée demeure un défi quand l'estomac se noue et que la tête nous montre des projections négatives. Là commence le travail, pour ramener notre attention à la source. Notre refuge. Cela prend du courage de plonger dans ce magma et y demeurer, sans y changer quoi que ce soit. Et pourtant, nous y arrivons ! Chaque fois que nous confrontons nos peurs et choisissons d'accepter ce qui est ici. La première fois que j'ai vécu un Satori, une petite expérience du réel, j'avais 14 ans. Je ne pratiquais pas la méditation. J'étais très loin d'être une personne consciente. Mes projections guidaient ma perception du monde. Un soir, pendant que je m'engueulais avec mes parents, j'ai cru que j'allais perdre connaissance : je voyais rouge et ressentais aussi de la peur. Je me sentais dépassée, non respectée, mais surtout, que

Exercice sur le besoin de contrôle

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Vous n'avez qu'à répondre oui ou non le plus rapidement possible avec votre cœur. Le lâcher-prise et un mouvement amoureux, rien à voir avec la tête! Ce qui compte est l'intégrité de votre réponse. Le lâcher-prise ne veut pas dire se résigner. Vous lâchez prise sur les mécanismes de défense activés par l'ego qui vous empêche d'accueillir pleinement votre vraie nature: l'amour. 1- Pensez à une personne, une chose ou un événement que vous souhaitez changer, contrôler ou résister. Demandez-vous  : Est-ce que je peux accueillir cela? Répondez le plus rapidement possible. La réponse se fait spontanément lorsqu'elle vient du coeur, même avec le son non. Les sons oui et non se comparent à des notes de musique. Si nous y mettons de la pression, cela devient un conditionnement. Il est tentant de dire oui pour un résultat, une attente et même un besoin d'appréciation, comme dire non à un besoin de contrôle. Toutefois, l'avantage de cet exerci