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Affichage des messages du juin, 2012

La fin d'une histoire

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 Déesse Kali du Tarot Goddess Au départ, je voulais vous imposer un récit, afin de vous faire comprendre le jeu de miroirs. En fait, j'étais dans le déni. La fin d'une histoire survient, lorsqu'il n'y a plus rien à prouver; lorsque le besoin d'avoir raison devient dérisoire. Se détacher du passé est un processus. Un jour, nous croyons en avoir fini et voilà qu'un souvenir refait surface, une personne ou une parole nous atteint et la résistance à tout cela s'amène comme un boomerang. Les vieux réflexes nous incitent à réprimer la sensation, mais rien n'y fait, l'effet semble prendre de l'ampleur.  Plus nous nous détachons du besoin de nous séparer ou de nous unir à nos mémoires et plus il est facile de vivre avec nos souvenirs, car la charge émotionnelle s'allège. La fin d'une histoire c'est également la reconnaissance de nos émotions. Cela se vit très souvent comme un deuil: au départ il y a le déni, la tristesse et

La honte

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La honte fait son chemin là où il y a du jugement. Peu de gens qui souffrent de maladie mentale s’exposent. Les chiffres le montrent bien : 20% de la population canadienne en est atteinte et pourtant, très peu de représentants en santé qui vivent avec une maladie mentale en parlent. Les porte-parole de la santé mentale sont rarement des gens de pouvoir. Castes et inégalités   Regardez les publicités sur la dépression et vous saisirez immédiatement qu’il existe un malaise social : « la dépression fait mal. »  La dépression n’est pas vue comme une maladie, mais un problème. Imaginez lorsque cette dépression est accompagnée d’une autre maladie comme la phobie -et cela n’est pas rare- alors là, vous faites face à davantage de culpabilité et de honte! La maladie mentale est la principale cause d'absentéisme au travail. D'après les statistiques canadienne s:  « Le coût des pertes de productivité sous forme de jours d'absence pour incapacité de courte durée attribua