La fin d'une histoire
Le monde est tel que je suis et je pense. Ce qui me repulse est souvent un désir ou sensation non avouée, réprimée, inconsciente et même haïe. Il est plus facile de transférer un problème que de le régler, car l'ego me fait croire que j'ai raison et qu'il faut me battre, fuir ou geler mes émotions, afin de ne pas perdre la face.
Verbe et pensée de Michèle Rhéaume est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
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Déesse Kali du Tarot Goddess |
Au
départ, je voulais vous imposer un récit, afin de vous faire
comprendre le jeu de miroirs. En fait, j'étais dans le déni. La fin
d'une histoire survient, lorsqu'il n'y a plus rien à prouver;
lorsque le besoin d'avoir raison devient dérisoire.
Se
détacher du passé est un processus. Un jour, nous croyons en avoir
fini et voilà qu'un souvenir refait surface, une personne ou une parole nous atteint et la résistance à tout cela s'amène comme un boomerang. Les vieux réflexes nous incitent à réprimer la sensation, mais rien n'y fait, l'effet semble prendre de l'ampleur.
Plus nous nous détachons du besoin de nous séparer ou de nous unir à nos mémoires et plus il est facile de vivre avec nos souvenirs, car la charge émotionnelle s'allège.
Plus nous nous détachons du besoin de nous séparer ou de nous unir à nos mémoires et plus il est facile de vivre avec nos souvenirs, car la charge émotionnelle s'allège.
La
fin d'une histoire c'est également la reconnaissance de nos émotions.
Cela se vit très souvent comme un deuil: au départ il y a le déni, la tristesse et le marchandage qui n'est pas trop loin puis, vient la résignation et
finalement, l'acceptation. Parfois, cela se fait spontanément!
Des brides d’événements, des peurs ou des résistances se dissolvent en
un lâcher prise! Tout dépend de notre aptitude à la résilience. Se détacher ne veut pas dire oublier, mais honorer ce qui a été en acceptant de vivre toute la panoplie émotionnelle qui resurgit avec le souvenir.
Demander de l'aide est souvent la solution, lorsque les schémas de souffrance nous empêchent de fonctionner normalement. Cela demande beaucoup de courage, mais très souvent, c'est le pire moment à passer. Il existent des thérapies tous azimuts, à tous les prix et pour tout le monde. Il suffit de choisir ce qui nous convient. ( Si vous avez besoin de quelques pistes de recherche, le blog Faire le tour de son histoire vous les indiquera. )
Demander de l'aide est souvent la solution, lorsque les schémas de souffrance nous empêchent de fonctionner normalement. Cela demande beaucoup de courage, mais très souvent, c'est le pire moment à passer. Il existent des thérapies tous azimuts, à tous les prix et pour tout le monde. Il suffit de choisir ce qui nous convient. ( Si vous avez besoin de quelques pistes de recherche, le blog Faire le tour de son histoire vous les indiquera. )
Méditation
et perspective
Mon
histoire, je me la suis racontée plusieurs fois, je me suis même
persuadée que cela était ma réalité. Je l'ai décortiquée,
analysée, gobée, digérée et chiée. L'analyse est un bon outil
pour bien comprendre ce qui fonctionne et ce qui fait défaut. Raconter cette histoire m'a également fait voir des facettes de celle-ci que je ne voulais pas voir. Le renvoi est très efficace.
La
méditation aide à la connexion du témoin en soi. Cette part de
nous qui ne juge pas et qui est toujours présente. Le témoin qui nous montre ce qui est ainsi celui qui nous aide à
voir nos projections. Celui-ci est très efficace sur les concepts et
croyances qui nous empêchent d'être nous-mêmes. La méditation
nous branche sur la vie: je suis bien plus qu'une émotion, une sensation
et une pensée, je suis vivante. Les émotions, sensations et idées sont
des mémoires. Des pensées mortes.
Ce
que je suis c'est maintenant
Ce
qui s'est passé est terminé. Je ne peux le changer, mais je peux
changer de perspective face à l'attachement à cette histoire, en me
branchant sur ici.
La
fin de la quête
Le monde est tel que je suis et je pense. Ce qui me repulse est souvent un désir ou sensation non avouée, réprimée, inconsciente et même haïe. Il est plus facile de transférer un problème que de le régler, car l'ego me fait croire que j'ai raison et qu'il faut me battre, fuir ou geler mes émotions, afin de ne pas perdre la face.
Derrière
chaque besoin de contrôle, de sécurité, d'approbation, d'union et
de séparation, il y a toujours un contraire. Chercher l'approbation
et la sécurité revient à un besoin de contrôle et le besoin
d'être contrôlé. Vouloir changer le monde en choisissant de
contrôler ce que les autres peuvent penser, c'est se positionner
comme victime et agir comme un bourreau. Si vous souffrez d'un
complexe d'infériorité, vous allez rencontrer inévitablement des
gens qui vous le feront sentir parce que vous donnez votre pouvoir!
La
liberté est ici
Personne
ne peut nous la donner ou aller la chercher pour nous, il suffit de
s'arrêter et de plonger en soi. L'amour, l'abondance, le bien-être,
la sécurité n'appartiennent pas qu'aux autres, il est en nous
également. Difficile à croire lorsque nous sommes complètement
obnubilés par les désirs, les attentes, les peurs, les besoins tous
azimuts.
Bien
sûr, il y a les besoins essentiels, mais une fois que nous avons
répondu à ceux-ci, le cerveau rapplique souvent par une autre
demande. Bien souvent, nous vivons dans le passé ou nous projetons
dans le futur. Nous sommes accrochés à nos histoires comme un
alcoolique, un dépendant affectif, un toxicomane, une boulimique ou
une joueuse compulsive. Si vous calculez le temps que vous passez à
y réfléchir, cela vous donnera une bonne indication de votre manque
de présence!
Les
sensations et les émotions nous bernent très souvent. Avez-vous
remarqué à quel point nous sommes captivés par des idées de
manque! Le manque est une réaction hormonale stimulée par
l'instinct de survie: l'ego. Très utile à l'âge des cavernes,
cette sensation nous a permis de déceler ce dont nous avions besoin
pour survivre.
Tant
que nous chercherons ailleurs qu'en nous-mêmes ce dont il nous faut,
nous rencontrerons des désillusions et des attentes sans fin. La
liberté est ici et chacun de nous a la possibilité de devenir
libre.
Préférez-vous
demeurez attachés à vos idées de contrôle ou
vous sentir
libre et mieux?
Chaque
personne réfléchit systématiquement notre état égotique :
notre besoin de reconnaissance, de sécurité et de contrôle. Personne n'est que lumière. Nous avons tous notre part d'ombre. Tantôt le héros de notre histoire ou le metteur en scène de notre conte, mais souvent ignorants ou indifférents du récit des personnages de notre film, nous sommes à la fois des tyrans et des victimes. Notre besoin de contrôle sur la vie des autres ou vice versa mène au conflit. Le secret du bonheur est dans la résilience.
S'attacher
à une histoire, une sensation ou une émotion, c'est s'accrocher à
la souffrance. Tout change, rien ne reste sauf la présence. Le
vivant.
L'empowerment
Le
détachement est un choix. Cela peut se faire avec différentes
méthodes, il suffit toutefois de le vouloir. Personne ne peut faire
le travail pour vous, c'est votre défi, - à moins bien sûr que
vous ayez besoin d'une aide médicale- c'est vous qui faites le
chemin vers votre libération.
Préférez-vous
demeurer attachés à votre histoire ou vous sentir libre et mieux?
Metta
Michèle
Rhéaume
Références :
Le
blog le travail
de l'ombre
Méthode
Sedona, outil pour lâcher-prise: L'art
du lâcher-prise; la Méthode Sedona
Verbe et pensée de Michèle Rhéaume est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Fondé(e) sur une œuvre à http://verbeetpensee.blogspot.ca/.